Tout travailleur a déjà été confronté à une situation de flemme au moins une fois dans sa carrière. Et cela est normal ! Comme dit l’adage il y a des jours avec et des jours sans. Au lieu de vous exposez à un licenciement pour faute simple, mieux vaut opter pour l’option B, qui est de formuler une excuse crédible. Voici quelques bons conseils, valables pour tous les jours de la semaine et tout au long de l’année.
Plan de l'article
- Les raisons médicales, une excuse qui ne rate jamais
- Les problèmes de transport, à essayer au moins une fois
- Le décès, une excuse indiscutable
- Les intempéries, « que peut-on y faire ? »
- La fuite d’eau, l’excuse qui ne marche qu’une fois
- La panne de réveil, l’excuse dans les films
- L’abandon de poste, une excuse juridique
Les raisons médicales, une excuse qui ne rate jamais
Personne ne veut être exposé à des maladies, quelle que soit sa nature. Utiliser ce motif pour ne pas aller travailler est infaillible. D’ailleurs, vous risquez même d’être fortement encouragé à ne pas venir au bureau.
A lire en complément : Terre sigillée : secrets de la céramique antique et techniques
Il existe même une liste de maladies imparables comme la grippe, la varicelle ou encore la gastro-entérite. Pour aller plus loin, certaines maladies peuvent même entrainer un arrêt de travail. Il s’agit entre autres de la migraine, du mal de dos ou de l’intoxication alimentaire.
Seul bémol, cette absence doit être justifiée. Pour qu’il soit valable, le repos maladie doit être indiqué sur une ordonnance délivré par votre médecin. Celui-ci remet directement le document à votre employeur ainsi qu’à la Sécurité sociale dans les 2 jours. Pour une durée de 3 jours de carence, vous percevez même des indemnités journalières de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Lire également : Quelles sont les lois et les règles inhérentes au jeu de football ?
Bon à savoir
Le délai de carence n’apparait pas toujours dans toutes les conventions collectives. Il arrive même qu’il soit supprimé. Tandis que d’autres prévoient des journées d’assistance maternelle ou paternelle (enfant malade).
Les problèmes de transport, à essayer au moins une fois
Cette excuse est valable pour tous les employés ne bénéficiant pas de transports personnels ni de transports venant de la société. Ainsi, privé de transports en commun, et indépendamment de votre volonté, vous ne pouvez vous rendre sur votre lieu de travail. L’employeur n’est pas toujours prêt à déployer de grands moyens pour venir vous chercher.
Généralement, dans de tel cas, la culture d’entreprise veut que vous soyez envoyé en télétravail pour la journée, en congé payé ou en RTT.
Le décès, une excuse indiscutable
Un décès dans votre famille ou votre entourage est une excuse 100% crédible pour ne pas venir au bureau. Motif d’absence indiscutable, votre employeur ne pourra que comprendre votre absence. Il peut même vous proposer de la prolonger, selon le degré de proximité avec le défunt. Généralement, il s’agit d’une durée qui n’est pas définie à l’avance mais qui vous permettra de vous en remettre.
Sur le point de vue légal, vous devrez justifier cette absence par un certificat de décès. Cette pièce permettra également de soumettre les autres jours de congé. Pour bénéficier de ce type d’absence, aucune condition d’ancienneté n’est exigée. Tandis que la durée varie selon le statut du défunt. Cette absence est normalement considérée comme un congé payé, c’est-à-dire qui n’a aucune répercussion sur le salaire.
Les intempéries, « que peut-on y faire ? »
Force est de constater que le dérèglement climatique enregistre un impact certain sur votre rythme de travail. Tempêtes, fortes chutes de neige ou montée des eaux à cause d’une pluie diluvienne… autant de causes externes qui peuvent avoir des conséquences sur votre quotidien. En effet, ces intempéries peuvent bloquer le réseau routier, abîmer des maisons, bloquer tout le voisinage… Dans l’hypothèse où ces causes sont à l’origine de votre absence au travail, vous ne pouvez être sanctionné. En effet, cela est considéré comme un cas de force majeure. Toutefois, votre employeur est en droit de vous retenir une journée ou des heures sur votre salaire pour motif de retard au travail. Pour éviter une telle perte sur votre rémunération, vous pouvez proposer le télétravail ou de prendre un congé payé ou un RTT.
La fuite d’eau, l’excuse qui ne marche qu’une fois
La carte de la fuite d’eau ne peut s’utiliser qu’une seule fois. Elle consiste à appeler votre employeur pour lui dire que votre tuyauterie a lâché en pleine nuit et que vous attendez le plombier. Bien qu’elle soit valable, cette excuse utilisée à répétition risque de mettre la puce à l’oreille à votre employeur sur la vraie raison de votre absence. Généralement, elle s’utilise à la suite d’une soirée bien arrosée ou pour fuir une réunion.
La panne de réveil, l’excuse dans les films
« Mon réveil n’a pas sonné », une excuse valable certes mais reléguée parmi les vues et revues. On sait tous que cette excuse est la plus bidon de toutes, car personne n’oublie de programmer son réveil le soir. Elle est ainsi à utiliser avec parcimonie. En effet, à trop en abuser, vous risquez une réprimande ou un licenciement.
L’abandon de poste, une excuse juridique
L’abandon de poste c’est ne plus se présenter au bureau, sans justification et de manière répétée pendant les heures de travail. Toutes ces conditions réunies sont motifs d’abandon de poste, qui enclenche la procédure de licenciement pour le salarié.
Comme elle est irrémédiable, cette solution doit être bien réfléchie.